mardi 22 février 2011

You can brush my hair, undress me everywhere...

Le phénomène de mode des poupons Reborn nous rappelle combien les poupées ont toujours hanté les fantasmes masculins, à quel point les barbies ont bercé certaines enfances et également que des hommes gardent religieusement leur collection de figurines enfermées dans un tiroir fermé à clés. Nous sommes tous de grands enfants, il y en a seulement de plus cochons que d'autres.

Laurie Simmons, artiste et photographe américaine qui se penche régulièrement sur le sujet des poupées et des mannequins de cire, imagine la fausse vie d'une vraie love doll en roman photo.





Ca nous rappelle évidemment la douce et enivrante dinguerie de Lars And The Real Girl, le film écrit par Nancy Oliver, la scénariste de Six Feet Under.



Mariel Clayton, quant à elle, s'attaque à Barbie et mate Mattel. Elle se définit comme "a doll photographer with a subversive sens of humour". En effet, ses mises en scène de poupée sanguinaire et sinistre sont à l'image de la haine qu'elle voue au bout de plastique cinquantenaire.
"I hate Barbie. I intensely dislike the stereotype that the “ideal” female fits no current authentic female form. You can’t get to be Barbie without an ocean’s worth of peroxide, 27 plastic surgeries and a complete lack of intelligence, so it irritates me immensely that this is the toy of choice women give to their daughters to emulate."

Prends ça. 






Ca nous change de la poupée de cire, poupée de son qui voit la vie en rose bonbon.





Pour un peu plus de tendresse et d'humour, c'est vers un garçon qu'il faut se tourner: Marcos Minuchin, un photographe argentin, a commencé le projet "The Secret Life Of Toys" en 2007. On découvre sa véritable passion pour les figurines et on apprend que la récession touche aussi les personnages de Star Wars





Si vous voulez vous replonger dans l'univers sombrement choupi de la poupée, de son histoire et de son rayonnement, le Musée de la Poupée de Paris consacre, en ce moment,  2 expositions aux poupées françaises des années 50 et au Minor, une entreprise spécialisée dans la confection de poupées bretonnes.
Sinon, vous pouvez aussi passer votre journée à faire non non non. Ca fait son petit effet.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Très bon angle !