lundi 6 février 2012

Le sexe fait vendre, les couilles c'est moins sûr...


Ce n'est pas un hasard si notre article de blog le plus lu s'intitule "Bite, cul, chatte, nichons", pas plus que le spectaculaire gain de fans FB après le buzz de "l'homme nu" (rapport complet ici).
Le voyeurisme est un travers humain, trop humain; la com' l'a bien compris et ne ne se prive pas de l'exploiter, comme ici :



ou ici dans un style plus soft :



ou là, avec plus de premier degré mais surtout plus de bonnasses, dans ces publicités print pour les meubles Planex :





et enfin ici avec une publicité Spontex qui cible manifestement la ménagère de moins de 50 ans amie des animaux :




Le constat semble simple : le consommateur est primaire, et susciter son désir avec n'importe quel adjuvant bite, cul, chatte, nichons ou partie de jambes en l'air  revient à susciter son désir d'acheter l'objet promu par les-dits bite, cul, nichons ou partie de jambes en l'air.
D'ailleurs ne dit-on pas "consommer un mariage" pour évoquer une partie de jambes en l'air nuptiale ? Consommation et sexe sont donc intimement liés. Tout se tient.

Étrangement, les couilles font moins vendre, l'image qui suit étant peut-être le début d'une explication :

Source : Ugly & the Beach

Conclusion : en période aussi hivernale que glaciale, pourquoi se priver de ces quelques grammes de chaleur voyeuriste offerte par les grandes marques.

Après tout mater n'est pas tromper et les plus obsédés d'entre vous apprécieront la blague (au ras des pâquerettes, mais j'assume) venant clore ce post :

Deux femmes (probablement des ménagères de moins de 50 ans) discutent avec animation.
— Mon mari me fait cocue !
— Et bien tu en as de la chance toi ! Le mien il me fait partout...

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